Publié le : 21 mai 20215 mins de lecture

Depuis l’application de la réglementation sur les produits du tabac, il n’est plus possible d’acheter des volumes d’e-liquide supérieurs à 10 ml contenant de la nicotine. Ceci n’implique qu’un nouveau flaconnage pour les liquides tous faits, hormis le 0 mg/ml ; mais pour les fans de DIY, qui fabriquent leur propre liquide pour cigarette électronique, le changement est un peu plus contraignant. En effet, pour fabriquer eux-mêmes leurs bases, il leur faudra ajouter à la base de e-liquide en 0 mg/ml, un booster de nicotine. Concrètement, en quoi cela consiste et comment faut-il s’en servir ?

Booster de nicotine : qu’est-ce que c’est ?

En réalité, cette appellation est utilisée pour désigner de petites bases (10 ml) qui sont dosées au maximum de nicotine autorisée, c’est-à-dire 20 mg/ml. Les boosters peuvent avoir des taux différents de PG/VG (propylène glycol/glycérine végétale). Leur principe d’utilisation est plutôt simple : il faut d’abord se procurer une base en Polypropylène Glycol/Glycérine Végétale dans les proportions qu’on souhaite, avant d’y ajouter par la suite le booster de nicotine en faisant attention au dosage.

Il est ensuite possible de compléter les arômes de son choix. Le taux final de nicotine dépendra de la quantité de boosters ajoutée. Le calcul paraît complexe au premier abord, mais avec un peu de pratique, le booster nicotine devient facile à utiliser. Afin d’y voir plus clair, il est possible d’utiliser des tableaux spécifiques qui permettent de réaliser le calcul à partir de la quantité de base nicotinée ou en calculant la quantité à réaliser et les dosages à partir du nombre de boosters qui doivent être utilisés. Pour obtenir un dosage élevé, il est conseillé d’acheter plusieurs flacons de booster de nicotine.

Des astuces pour bien préparer son e liquide avec booster de nicotine ?

Peu importe l’ordre dans lequel seront mélangés les ingrédients de la préparation (base, arômes ou booster…), le plus important est que l’e liquide obtenu soit le plus homogène possible. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il est fortement conseillé de mélanger les flacons ou de brasser le liquide avec un agitateur magnétique au fur et à mesure. Par ailleurs, le mélange doit être conservé dans des conditions climatiques particulières. Le stockage doit se faire dans un lieu ni trop chaud, ni trop froid, et surtout sombre, parce que la nicotine n’aime pas les rayons UV !

Pour réajuster le dosage avec le booster de nicotine, il ne faut pas hésiter à tester en commençant par de petites quantités, puis en ajoutant quelques gouttes jusqu’à obtenir le hit parfait. Il est important de choisir le taux de PG/VG des boosters identiques (ou proches) de la base sans nicotine : le mélange constitué n’en sera que plus homogène ! Pour un rendu réellement intéressant, il est nécessaire de bien choisir son booster pour cigarette électronique (plus d’infos sur Astuce-sante), et plusieurs critères doivent être considérés dans ce cadre.

Comment faire un choix optimal en termes de booster ?

L’un des paramètres les plus importants à prendre en compte pour bien choisir son booster de nicotine concerne les conditions de fabrication. Il faut s’assurer de choisir une marque de booster dont les produits sont fabriqués dans les meilleures conditions possibles, disposent d’une sécurité optimale pour les enfants et possèdent la certification de l’Association Française de la Normalisation (AFNOR).

Il faut aussi tenir compte du dosage et de la contenance : les flacons de 10 ml de base de PG/VG avec un taux de nicotine dosé à 20 mg/ml (soit une quantité totale de 200 mg de nicotine) font partie des plus conseillés en matière de booster de nicotine, car permettant d’allonger les séances de vapotage.