Vaincre une dépendance à la drogue est une démarche fastidieuse qui prend du temps. Mais elle est loin d’être impossible. Entamer un sevrage demande effectivement une volonté propre et nécessite souvent en parallèle une aide extérieure. Une aide venant de l’entourage ou plus spécialisée venant d’un thérapeute. Une addiction incluant des répercussions négatives sur la santé et les relations sociales. Arrêter la consommation de drogue permettra dans tous les cas de se reprendre en main, d’améliorer l’image de soi et la relation avec les autres.


Mesurer l’ampleur de la dépendance


Le premier pas pour lutter contre une dépendance est de s’avouer à soi-même qu’on vit avec un réel problème de consommation. Et de vouloir dans la même lancée y mettre fin. Il s’agit de prendre conscience des effets négatifs de la drogue, de ses risques sanitaires, mais également ses conséquences sur la vie quotidienne. Les retentissements sociaux causés par les comportements antisociaux. Une dépendance va entraîner lors d’un brusque sevrage un comportement agressif ou violent. Elle détériore ensuite les relations avec les proches. Et d’un autre côté alimente une propre souffrance psychologique. La perte de motivation et la dépression qu’on pense soulager avec la prise des drogues, mais qui alimentent en réalité l’addiction. Entre autres le coût élevé de ces substances. Sans oublier les problèmes de santé dont les complications des maladies et les décès prématurés. Et même à une mort soudaine due à une overdose. Visitez drogue dépendance pour plus de détails.



Se préparer à arrêter



Au cours du processus de sevrage, il est nécessaire de déterminer la source de la dépendance. Ce qui pousse à se droguer. Bon nombre de toxicomanes prennent des substances psychoactives pour tenter d’oublier leurs problèmes. Un problème d’ordre professionnel, financier ou affectif. Le but est d’identifier précisément la source de l’addiction par un travail d’introspection et ensuite d’y trouver une solution. Parlez-en à vos proches ou à toute autre personne bienveillante et de confiance de votre entourage si nécessaire. Si vous-même vous êtes un usager abusif, identifiez les motivations qui vous poussent à arrêter pour y trouver toutes les ressources nécessaires. Si par contre, c’est l’un de vos proches qui est dépendant, il aura besoin de tout le soutien affectif disponible. Essayez d’aborder le sujet des drogues sans lui faire la morale ou le culpabiliser. Il faut surtout lui montrer par vos paroles et vos gestes que vous êtes présent pour lui dans son combat. Des personnes arrivent bien toutes seules en essayant et en répétant les essais d'arrêt. Les plus dépendants par contre requièrent une assistance.



Demander une aide professionnelle



Se tourner vers des spécialistes reste parfois la seule option pour combattre une dépendance. Il existe des lieux de soins pluridisciplinaires qui prennent en charge les toxicomanes. Il s’agit des centres de soins d’accompagnement et de prévention en addictologie. Les CSST sont des structures qui accueillent toute personne sujette à une addiction, ils sont déjà répartis dans tout le territoire français. Le patient y sera pris en charge par une équipe multidisciplinaire. Une prise en charge psychologique et médicamenteuse. Selon son état, il lui sera proposé d’entamer par la suite un sevrage comportant un traitement ambulatoire ou d’être hospitalisé. Même l’entourage du patient pourra être accompagné psychologiquement par des groupes de paroles ou par des entretiens répétés. Autre alternative, pour les plus jeunes de 12 à 25 ans, les consultations jeunes consommateurs ou CJC sont à leur disposition. Les CJC préviennent et détectent les conduites à risques chez les jeunes. Une population particulièrement vulnérable, car ils sont attirés par l'envie de nouvelles expériences. Plus de la moitié consultent pour un problème de consommation de cannabis. Un produit très répandu à cause de sa grande disponibilité chez les petits et grands dealers.


Être patient face aux changements


Un arrêt de consommation de n'importe quelle drogue implique un manque et une sensation de vide auxquels il faudra s’attendre. Outre ces changements internes, ce sont le rythme et le mode de vie qui seront également chamboulés. Les fréquentations qui auraient pu être des facteurs de risques devront être supprimées. Un changement radical d’environnement a d’ailleurs aidé certains toxicomanes au cours de leur traitement. Ce traitement se fait d'ailleurs à long terme selon le type de drogue et le degré de la dépendance. L’abandon des habitudes prendra éventuellement des mois voire des années. Les résultats ne seront cependant pas forcément immédiats. Les rechutes font partie intégrante de toute cure de sevrage. Il ne faut pas les considérer comme des échecs, mais comme des étapes obligatoires à franchir lors du parcours. Pour éviter ces rechutes, il est conseillé de trouver un ou plusieurs activités de dérivations. Une occupation qui vous correspond comme le sport ou une activité artistique comme la danse. Le maintien de l’abstinence se réalisant petit à petit, jour après jour. Chaque envie de consommer repoussée est une victoire de plus contre la drogue et ses effets.