Publié le : 21 mai 20214 mins de lecture

L’usage des cigarettes électroniques est une solution alternative aux cigarettes classiques et figure parmi les premières étapes pour toutes personnes souhaitant arrêter la cigarette. Les e-liquides utilisés pour créer la vapeur constituent un mixage de composés chimiques dont les effets à long termes restent à être identifiés par la communauté scientifique.

Les ingrédients de l’e-liquide

La composition des e-liquides varient légèrement en fonction du producteur, mais les éléments majeurs se démarquant du lot restent le propylène-glycol (PG) et la glycérine végétale (VG). Les deux liquides sont visqueux, inodores et forment la base du e-liquide, le taux de PG reste supérieur avec un pourcentage de 80 % PG / 20 % VG par exemple. En effet, le PG est un humectant synthétique largement utilisé dans les industries pharmaceutiques et alimentaires qui fait ressortir le Hit de la nicotine et le goût de l’arôme en produisant peu de vapeur, par contraste à la VG qui produit un volume important de vapeur mais réduit les effets de la nicotine ainsi que le goût.

Les arômes définissent directement le goût de l’e-liquide et il existe deux types d’arôme : alimentaire et naturel. La nicotine est le composé phare qui influence significativement le choix des e-liquides pour vapoter et ceux contenant de la nicotine sont favorisés par les anciens fumeurs du fait de la dépendance. Cependant, suivant la dose contenue dans ces derniers, elle peut stimuler ou calmer l’individu.

L’alcool et l’eau font également partie des composants de l’e-liquide et jouent le rôle de fluidifiant, il faut néanmoins remarquer que l’alcool s’évapore immédiatement lors de l’utilisation et n’entre donc pas dans la circulation sanguine.

Toxicité par rapport à la cigarette classique

Les études scientifiques portées actuellement sur la toxicité de la cigarette électronique restent faibles pour des raisons méthodologiques, toutefois des études de toxicités ont été menées en laboratoire sur des cobayes exposés à la vapeur et aux liquides qui indiquent des concentrations d’éléments nocifs (Arsenic, Cadmium, Plomb, etc.) en dessous de la limite imposée par les normes.

Les composés dominants comme le PG ne semblent pas avoir une toxicité notable à court termes mais les vapeurs émises par la cigarette électronique possèdent une toxicité similaire à l’aérosol engendrées par la combustion des cigarettes conventionnelles et placent donc le vapotage passif dans la même catégorie que le tabagisme passif.

Impact sur la santé

Les composés chimiques cancérigènes issus de l’interaction entre le dispositif et l’e-liquide ne sont pas présents à des taux remarquables, mais les effets cellulaires et physiologiques concernant son utilisation prolongée restent incertains. Maintenir une fréquence de vapotage bien dosée est la solution optimale car la réglementation a maintenu la marque T+ sur les flacons d’e-liquides.